Comme l’auront peut-être remarqué les plus attentionnés de nos lecteurs, nous avions coupé la télé quelques temps, et avec, nos critiques avisées sur les diffusions télévisuelles de la TNT. Et bien, nous voici de retour. Et force est de constater que nous pétons la forme, et que le programme télé fait de même. Avec une programmation digne d’un soir de remise de Palme d’Or au festival de Cannes… Et là, bien sûr j’ironise…
Il est vrai qu’au cours de la Quinzaine Cannoise (qui est une dizaine, soit dit en passant), les chaînes ont rivalisé de films palmedorisables, voire palmedorisés… des films de cinéma aux réalisateurs et interprètes habitués à la montée des marches, Almodovar, Soderbergh, Wenders, Eastwood, Tornatore, en passant par Indigènes et un mauvais Spike Lee.
Ce soir, à peine le nouveau palmedorisé nommé on retombe dans l’éternel duel dominical entre la une et la deux.
Dans SWAT, Unité d’élite [TF1 ; 20h45], une unité d’élite du SWAT lutte contre le crime, et en particulier contre des gars intéressés par une prime de 100 millions de dollars à quiconque empêchera ledit SWAT de transférer un méchant trafiquant de drogue à la prison. Ce film de 2003 a été tourné bien avant la crise du Subprime. Et ça se sent, car aujourd’hui, ils seraient beaucoup plus nombreux à tenter de dézinguer l’unité d’élite, car, qu’on se le dise ! 100 millions divisés par 100, ça fait toujours un million… et du coup plus de morfals à l’assaut.
Tout peut arriver [France 2 ; 20h35] est beaucoup moins bourrin. Quoique… tout dépend de comment on le résume : un vieux macho bourrin délaisse une petite bombe pour sa mère (à la petite bombe), une vieille féministe coincée… Etude de mœurs, ou comédie (qui sait ?), le justement nommé Tout peut arriver traite dans le désordre de l’intérêt du viagra pour les plus âgés, mais aussi de l’intermittence des vieilles actrices (Diane Keaton en l’occurrence), alors que les vieux machins paradent toujours comme en 40 (Jack Nicholson en l’ocurence, qui ne parada qu’à partir des années 50, soyons honnête !), de la vie en bord de mer pour personnes bien friquées (car évidemment ce film de 2003 a été tourné bien avant la crise du Subprime)…
Tout peut arriver, et finalement, il ne se passe pas grand-chose. Un peu comme le second film de la soirée, justement trop bien nommé celui-là, Pas un mot [22h45 ; France 2], thriller à la mode des tout récents, mêlant jeux de piste, et méchant a priori intelligent et a postériori totalement braque, pour lequel nous serions vraiment tenté de ne pas dire un mot… mais du coup c’est déjà trop tard.
Alors du coup, même si personne ne les regarde jamais, on se retrouve à tresser les louanges d’Arte et du ciné-club de France 3.
Sur Arte, le méga splendide classique Sunset Boulevard [20h44 ; Arte] de Billy Wilder. Sur France 3 le fantasmagorique Freaks [0h40] de Tod Browning. Mais alors ces films sont tellement des bombes, tellement diffusés et rediffusés depuis 1950 et 1932 qu’on ne trouvera jamais les mots pour vous forcer à les mater.
Ah, ben, oui… on est revenus en pleine forme d’avoir allumé la télé !
Il est vrai qu’au cours de la Quinzaine Cannoise (qui est une dizaine, soit dit en passant), les chaînes ont rivalisé de films palmedorisables, voire palmedorisés… des films de cinéma aux réalisateurs et interprètes habitués à la montée des marches, Almodovar, Soderbergh, Wenders, Eastwood, Tornatore, en passant par Indigènes et un mauvais Spike Lee.
Ce soir, à peine le nouveau palmedorisé nommé on retombe dans l’éternel duel dominical entre la une et la deux.
Dans SWAT, Unité d’élite [TF1 ; 20h45], une unité d’élite du SWAT lutte contre le crime, et en particulier contre des gars intéressés par une prime de 100 millions de dollars à quiconque empêchera ledit SWAT de transférer un méchant trafiquant de drogue à la prison. Ce film de 2003 a été tourné bien avant la crise du Subprime. Et ça se sent, car aujourd’hui, ils seraient beaucoup plus nombreux à tenter de dézinguer l’unité d’élite, car, qu’on se le dise ! 100 millions divisés par 100, ça fait toujours un million… et du coup plus de morfals à l’assaut.
Tout peut arriver [France 2 ; 20h35] est beaucoup moins bourrin. Quoique… tout dépend de comment on le résume : un vieux macho bourrin délaisse une petite bombe pour sa mère (à la petite bombe), une vieille féministe coincée… Etude de mœurs, ou comédie (qui sait ?), le justement nommé Tout peut arriver traite dans le désordre de l’intérêt du viagra pour les plus âgés, mais aussi de l’intermittence des vieilles actrices (Diane Keaton en l’occurrence), alors que les vieux machins paradent toujours comme en 40 (Jack Nicholson en l’ocurence, qui ne parada qu’à partir des années 50, soyons honnête !), de la vie en bord de mer pour personnes bien friquées (car évidemment ce film de 2003 a été tourné bien avant la crise du Subprime)…
Tout peut arriver, et finalement, il ne se passe pas grand-chose. Un peu comme le second film de la soirée, justement trop bien nommé celui-là, Pas un mot [22h45 ; France 2], thriller à la mode des tout récents, mêlant jeux de piste, et méchant a priori intelligent et a postériori totalement braque, pour lequel nous serions vraiment tenté de ne pas dire un mot… mais du coup c’est déjà trop tard.
Alors du coup, même si personne ne les regarde jamais, on se retrouve à tresser les louanges d’Arte et du ciné-club de France 3.
Sur Arte, le méga splendide classique Sunset Boulevard [20h44 ; Arte] de Billy Wilder. Sur France 3 le fantasmagorique Freaks [0h40] de Tod Browning. Mais alors ces films sont tellement des bombes, tellement diffusés et rediffusés depuis 1950 et 1932 qu’on ne trouvera jamais les mots pour vous forcer à les mater.
Ah, ben, oui… on est revenus en pleine forme d’avoir allumé la télé !
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