On aura beau se satisfaire de la programmation de Pékin Express, la route des dragons [M6 ; 20h40] les vendredis se suivent et se ressemblent : des vides intersidéraux propices à se promener dans les rues la nuit à la recherche d’aventures, de bières, de stromboscopes ou de lumières noires.
Mais nous nous sommes beaucoup trop effondrés à critiquer les vendredis (et puis les samedis aussi) pour nous laisser aller à nous morfondre encore et encore. Aujourd’hui, il est temps de maugréer à la mode du « c’était mieux avant ».
C’était mieux avant, à l’époque de la Course autour du Monde. Des tandems de journalistes francophones parcouraient la planète, caméra super 8 à la main. Chaque semaine, ils réalisaient un petit reportage, et menaient une course tambour battant. Ils gagnaient des points en fonction de la qualité de leurs films et du respect des horaires. Du Canada à la Patagonie, ça mangeait de la poussière, filmait des quotidiens, réalisait des fictions, une sorte de télé réalité de reporters bricoleurs, grâce à laquelle on découvrit à la deuxième édition de 1977/78 Philippe de Dieuleveult.
Etrangement, ce programme était en 1976 une gageure extraordinaire. Une expérience onéreuse, évidemment, mais malgré tout diffusée le samedi après-midi (la case qui aujourd’hui ressemblerait à un suicide médiamétrique). Les films en Super 8 n’étaient pas les meilleurs du monde, et le voyage des cassettes par avion vers Paris était plus que compliqué. Il arrivait d’ailleurs que les candidats en retard n’aient aucun film à présenter. Qui plus est, ils n’avaient aucune possibilité d’en effectuer les montages : ils laissaient des instructions aux équipes parisiennes chargées de s’y retrouver dans les rushes. Aujourd’hui, avec un simple téléphone, on ferait tout aussi bien… et le public pourrait voter avec son propre téléphone, tout le monde y trouverait son compte, ou presque… au moins bien plus que quand c’était mieux avant.
Du coup ce vendredi, il va encore falloir veiller pour tomber sur quelque chose de bien : L’Attaque des Méduses [France 5 ; 1h40]. Ceux qui d’entre vous attendront ce reportage de la prestigieuse National Geographic doivent s’attendre à voir des images horribles de pêcheurs japonais attaqués par des méduses géantes (et quand je dis géantes, c’est bien plus grosses que moi !!!) ou des surfeurs américains des années 60, pressés de se laisser piquer par des minuscules, histoire d’être bien sûr d’où proviennent leurs brûlures.
Ah ben ça… faut aimer les documentaires animaliers !
Mais nous nous sommes beaucoup trop effondrés à critiquer les vendredis (et puis les samedis aussi) pour nous laisser aller à nous morfondre encore et encore. Aujourd’hui, il est temps de maugréer à la mode du « c’était mieux avant ».
C’était mieux avant, à l’époque de la Course autour du Monde. Des tandems de journalistes francophones parcouraient la planète, caméra super 8 à la main. Chaque semaine, ils réalisaient un petit reportage, et menaient une course tambour battant. Ils gagnaient des points en fonction de la qualité de leurs films et du respect des horaires. Du Canada à la Patagonie, ça mangeait de la poussière, filmait des quotidiens, réalisait des fictions, une sorte de télé réalité de reporters bricoleurs, grâce à laquelle on découvrit à la deuxième édition de 1977/78 Philippe de Dieuleveult.
Etrangement, ce programme était en 1976 une gageure extraordinaire. Une expérience onéreuse, évidemment, mais malgré tout diffusée le samedi après-midi (la case qui aujourd’hui ressemblerait à un suicide médiamétrique). Les films en Super 8 n’étaient pas les meilleurs du monde, et le voyage des cassettes par avion vers Paris était plus que compliqué. Il arrivait d’ailleurs que les candidats en retard n’aient aucun film à présenter. Qui plus est, ils n’avaient aucune possibilité d’en effectuer les montages : ils laissaient des instructions aux équipes parisiennes chargées de s’y retrouver dans les rushes. Aujourd’hui, avec un simple téléphone, on ferait tout aussi bien… et le public pourrait voter avec son propre téléphone, tout le monde y trouverait son compte, ou presque… au moins bien plus que quand c’était mieux avant.
Du coup ce vendredi, il va encore falloir veiller pour tomber sur quelque chose de bien : L’Attaque des Méduses [France 5 ; 1h40]. Ceux qui d’entre vous attendront ce reportage de la prestigieuse National Geographic doivent s’attendre à voir des images horribles de pêcheurs japonais attaqués par des méduses géantes (et quand je dis géantes, c’est bien plus grosses que moi !!!) ou des surfeurs américains des années 60, pressés de se laisser piquer par des minuscules, histoire d’être bien sûr d’où proviennent leurs brûlures.
Ah ben ça… faut aimer les documentaires animaliers !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire