Duels de franchises entre la une et la trois ! Voilà de quoi (non pas pimenter la soirée) mais pimenter le choix !
Ou encore de se poser des questions de haute volée philosophique, comme : la franchise au ciné est-elle ce que Mac Do est à la gastronomie ?
On imagine facilement des familles se déchirer, des amis ne plus se parler, des histoires d’amour se nouer à cette évocation.
La franchise est au cinéma, l’exploitation de la bobine de film par les comptables, un bon filon, une occas’ industrielle, pas toujours si ratée que ça, qui permet à coup de sequels (des films qui racontent la suite) de préquelles (des films qui racontent le début), de cross-over (des films qui croisent d’autres films) de tartiner toujours plus les biscottes de nos yeux plus ou moins ébahis.
Parce que si on a tendance à dire que « les numéros deux c’est toujours nul ! », non seulement ce n’est pas gentil (et vous le comprendrez aisément si vous n’êtes pas l’aîné de la famille), mais c’est totalement faux ! Des preuves en voulez-vous en voici une en voilà : la série des Aliens, adorables dans tous les sens, de toutes les sequels à la préquelle cross-over (puisque Predator passe par là en plein pôle Sud pour le fun) !
La preuve encore, ce soir, pour moi : Astérix et Obélix, épisode 2, contre James Bond, épisode 6, ce sont tout simplement les meilleurs de leurs franchises respectives.
Pour Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre [TF1 ; 20h45], ça ne se discute pas, entre un épisode 1 tout en carton pâte, et un épisode 3 tout en épilepsie moribonde de gags nullards, lourds et ultra pas enthousiasmants qui finit sur son propre bonus DVD (car Astérix aux Jeux Olympiques réussit l’exploit de finir sur son propre bonus DVD avec une sorte de pot pourri de scènes (finalement pas) coupées au montage où Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo et Tony Parker viennent après les Jeux Olypiques)… Mission Cléopâtre d’Alain Chabat est drôle, et coincé entre les deux autres opus, il apparaît même comme génialissime ! Qui plus est, pour tous ceux qui auront eu le loisir de supporter Cléopâtre deux jours plus tôt, ce sera là l’occasion de redécouvrir ce personnage fabuleux sous un autre jour…
Pour Au service Secret de sa Majesté [France 3 ; 20h35] on peut aisément douter de la qualité de cet épisode rocambolesque où la James Bond Girl sort de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, et le méchant de Kojak, et que personne ne sait jamais qui interprète ce James Bond là, alors que Sean Connery tournait pour Hitchcock, Pas de Printemps pour Marnie. Interprété par un nouveau Bond, avec un nouveau thème musical, avec un vrai mariage d’amour, une fin triste à pleurer, Au service Secret de sa Majesté est un gigantesque clin d’œil à la différence, dès la première réplique de George Lazenby au public : « This never happened to the other fella. » Et ça a tellement bien marché qu’il n’y en a pas eu d’autres comme celui-là !
Ou encore de se poser des questions de haute volée philosophique, comme : la franchise au ciné est-elle ce que Mac Do est à la gastronomie ?
On imagine facilement des familles se déchirer, des amis ne plus se parler, des histoires d’amour se nouer à cette évocation.
La franchise est au cinéma, l’exploitation de la bobine de film par les comptables, un bon filon, une occas’ industrielle, pas toujours si ratée que ça, qui permet à coup de sequels (des films qui racontent la suite) de préquelles (des films qui racontent le début), de cross-over (des films qui croisent d’autres films) de tartiner toujours plus les biscottes de nos yeux plus ou moins ébahis.
Parce que si on a tendance à dire que « les numéros deux c’est toujours nul ! », non seulement ce n’est pas gentil (et vous le comprendrez aisément si vous n’êtes pas l’aîné de la famille), mais c’est totalement faux ! Des preuves en voulez-vous en voici une en voilà : la série des Aliens, adorables dans tous les sens, de toutes les sequels à la préquelle cross-over (puisque Predator passe par là en plein pôle Sud pour le fun) !
La preuve encore, ce soir, pour moi : Astérix et Obélix, épisode 2, contre James Bond, épisode 6, ce sont tout simplement les meilleurs de leurs franchises respectives.
Pour Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre [TF1 ; 20h45], ça ne se discute pas, entre un épisode 1 tout en carton pâte, et un épisode 3 tout en épilepsie moribonde de gags nullards, lourds et ultra pas enthousiasmants qui finit sur son propre bonus DVD (car Astérix aux Jeux Olympiques réussit l’exploit de finir sur son propre bonus DVD avec une sorte de pot pourri de scènes (finalement pas) coupées au montage où Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo et Tony Parker viennent après les Jeux Olypiques)… Mission Cléopâtre d’Alain Chabat est drôle, et coincé entre les deux autres opus, il apparaît même comme génialissime ! Qui plus est, pour tous ceux qui auront eu le loisir de supporter Cléopâtre deux jours plus tôt, ce sera là l’occasion de redécouvrir ce personnage fabuleux sous un autre jour…
Pour Au service Secret de sa Majesté [France 3 ; 20h35] on peut aisément douter de la qualité de cet épisode rocambolesque où la James Bond Girl sort de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, et le méchant de Kojak, et que personne ne sait jamais qui interprète ce James Bond là, alors que Sean Connery tournait pour Hitchcock, Pas de Printemps pour Marnie. Interprété par un nouveau Bond, avec un nouveau thème musical, avec un vrai mariage d’amour, une fin triste à pleurer, Au service Secret de sa Majesté est un gigantesque clin d’œil à la différence, dès la première réplique de George Lazenby au public : « This never happened to the other fella. » Et ça a tellement bien marché qu’il n’y en a pas eu d’autres comme celui-là !
Attention la vidéo suivante raconte tout le James Bond épisode 6, sans les détails et sans la chronologie, en la regardant vous vous condamneriez à regarder Astérix et Obélix :
Trois films en une soirée, voilà enfin un rendement satisfaisant. Ciné improvisé (la conférence c'était même pas la peine de rêver vu la tête des mecs qui vérifiaient les invit') : Chungking Express [Wong Kar-Wai]. Rentrée juste pour la fin d'Astérix sans allumer la télé grâce à la voisine (sourde à 25 ans si c'est pas malheureux). Et puis apothéose avec JB en miniature ici-même (donc c'était pas la première fois, dans Casino Royale, qu'il tombe vraiment amoureux - enfin tout dépend du sens chronologique qu'on donne à "première fois" - ce qui retire une bonne part de l'intérêt du film - sans compter l'histoire des Malgaches au début, je sais). °
RépondreSupprimerChungking Express, c'est un peu trois films en même temps... Puisque que c'est à la fois Chungking Express et Midnight House, et que Faye vaut bien Amélie Poulain en Cat's Eye... J'ai soudain une envie de nouilles.
RépondreSupprimerCe qui ferait cinq films en une soirée. Sans compter qu'il y a 2 histoires dans l'histoire. Wahou. Eh mais c'est vrai pour Faye ! Ceci dit, je te conseille plutôt la salade du chef.
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