vendredi 13 février 2009

Et y a quoi de bon ce soir ?

Le vendredi c’est plutôt morne plaine à la télé. Et le plus merveilleux, c’est que souvent ça annonce toujours des samedis plus passionnants encore ! Du coup on hésite longuement en se rendant compte qu’on s’apprête à regarder Thalassa sur le sentier du littoral (en se demandant à quel point le magazine de la mer ne se mouille plus à se contenter des sentiers !) [France 3 ; 20h35] ou la nouvelle saison de Vénus et Apollon, déclinaison toujours plus sentimentale du Vénus Beauté Institut [Arte ; 20h45] : est-ce l’après-midi idéal pour s’abonner au câble ? qu’est-ce qu’il y a de bon au cinéma ces jours-ci ? ou, j’irais bien me louer un petit DVD ! Tout autant de solutions bien plus courageuses que plonger devant trois épisodes de Bones (multirediffusés pour les deux derniers, puisque qu’on commence avec l’épisode 9 de la saison 3, por passer au 10 et au 11, de la saison 1 parce que sinon ce n’est pas drôle) [M6 ; 20h40].

Oui, donc vous en êtes là, quand soudain ! C’est la finale de Koh-Lanta, le retour des héros !

Deux questions s’imposent ! C’est quoi Koh-Lanta ? et qu’est-ce qui s’est passé dans les épisodes précédents ?



Je veux bien tout vous raconter, après tout, on est vendredi, nous avons le temps. Koh-Lanta c’est un jeu de l’été de TF1, qui lorgne entre l’étude sociologique des micro-sociétés primitives des pas très primitifs retournés dans la primitivité, et l’amusement familial. Des Français dans toute leurs diversités, beaux comme un panel de sondage sont balancés dans la nature avec des caméramans. A leur arrivée, on les partage en deux équipes (dites tribus) puis à force d’épreuves de confort (où comme son nom l’indique ils gagnent des trucs confortables) et d’immunité (où comme son nom l’indique les vainqueurs s’immunisent du virus de la haine et ne sont pas obligés de s’éliminer pendant un conseil) la nature humaine en bikinis vite trop larges vient s'étaler sur les sables paradisiaques. Sans entrer dans les détails, ça va son petit train toutes les semaines, avec ses hauts et ses bas. Le tout sous l’œil impartial et parfois fouteur de merde de Denis. Denis Brogniart, sorte de père Fouras en plus jeune et moins sévice public, mène les conseils à la baguette, accouche les cœurs et les esprits, comme un Socrate télévisuel influent. Le tout non sans une certaine classe. Du coup, au pays de Denis, c’est comme dans tous les pays : on s’amuse on pleure on rit, il y a des méchants et des gentils. Et pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c’est très utile. Un peu d’astuce d’espièglerie, c’est l’avis de Denis… (les gens de ma générations comprendront certainement, les rêves tournés vers l’hypothétique petit prince des collines… ou vers Capucin).

Dans les épisodes précédents, de ce Koh Lanta spécial qui réunit d’anciens participants, l’équipe des Rouges, les Jacaré s’est sabordée toute seule, et du coup, les Jaunes les ont éliminés un par un, une fois qu’il n’y avait plus ni rouges ni jaunes, mais que des blancs… après la réunification quoi… Du coup ce soir nous avons quatre Jaunes en finale…

Mais quel intérêt ? me direz-vous. Personne ne regardera la finale de Koh Lanta sans avoir regardé les épisodes précédents ! Détrompez-vous, car tout au long de l’aventure l’audience n’a cessé d’être croissante. Ce qui laisse présager que contrairement à l’Île de la Tentation, dont on a appris la malheureuse disparition cette semaine, on risque de retrouver des Aventuriers un peu partout, un peu longtemps, avec des caméramans.
Koh-Lanta, le retour des Héros - TF1 - 20h45


et pour le fun une bonne vieille série d'extraits de la saison 7 remportée par Jade qui fait partie des quatre finalistes de la spéciale de ce soir, non parce que comme ça j'ai pas l'air, mais je regarde vraiment ça...




3 commentaires:

  1. ...
    Quand je pense que le copain de ma cousine a été caméraman de la saison 1. On sent qu'il a refusé de renouveler le contrat. [Ceci dit après qu'il t'a raconté les anecdotes du tournage tu vois les candidats d'un autre oeil, si si. Wah j'ai pas fait la faute après "après que" !]

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  2. le "sevice public", comme tu dis, c'est bien n'empêche, plus personne n'est épargné... Et là je t'en veux parce que je chantonne que tous les soirs en s'endormant, elle rêve elle imagine que le petit prince des collines vient lui parler doucement...")

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  3. Alors ça veut faire le malin, "moi j'vais faire un blog tv toussa toussa". Et puis ça craque dès le 4e soir. En ai été réduite à aller voir Le Bal des Actrices au ciné, faut bien s'occuper. Père indigne. =)

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