mercredi 25 février 2009

Le Docteur est dans la House

Je me rends soudain compte que dans ma chronique d’hier, j’ai complètement oublié de parler de la Nouvelle Star.

Bon, voilà, ça c’est dit.

Comme mercredi dernier il faut attendre la seconde partie de soirée pour regarder son petit film de guerre peinard ! Platoon [France 3 ; 23h00] fait partie de ces films référence dont il n’est rien à redire et qui n’est déjà été dit. Alors autant se poser les vraies questions !

Qu’est-ce qu’un « platoune » ? Et en quoi Platoune est-il différent des autres ?

Un platoune en anglais, c’est un peloton. Et vu l’attachement de Chris Taylor pour son peloton, on comprend vite fait que ce moment de bravoure viril sur pellicule s’appelle ainsi. Ce fut d’ailleurs l’une des particularités du film à sa sortie : considéré (à tort !) comme le premier long-métrage sur ce conflit, présentant les p’tits gars en pleine déroute (physique, comme morale) au travers de leurs pelotons, petits tacherons de la machine de guerre enrayée… le premier long-métrage sur ce conflit, à ne pas renvoyer son héros chercher des survivants (voir à ce sujet, Stallone dans Rambo, Chuck Norris dans Portés Disparus, et même De Niro dans Voyage au bout de l’Enfer) et donc le premier à nier tout espoir de vengeance… Sentiment qui se renforcerait avec la sortie dans la foulée des Full Metal Jacket, Hamburger Hill, la série l’Enfer du Devoir et même dans un genre plus souriant Good Morning Vietnam…

Faux précurseur du genre, (Le Merdier, en 1978 en traitant d’une bataille bâclée évoquait l’enlisement des USA dans un conflit dont ils n’estimaient pas l’ampleur… la même année, en se penchant sur les amours d’un tétraplégique de retour du front avec une infirmière volontaire dont le mari est sur le front, Le Retour n’y allait pas par huit chemins) Platoon est surtout le premier film cinéma d’Oliver Stone sur le Vietnam (car suivront Né un 4 Juillet, Entre ciel et terre, et même les Doors, JFK et Nixon qui indirectement se nourrissent du sujet). Et cette fausse première œuvre se perd parfois entre le magnétisme et le rejet, la maladresse et le génie, entre ses sergents Barnes et Elias… le tout sur un adagio pour cordes, de Barber, employé à ravir.

Alors en attendant que ça commence, ceux qui se sont pris à Day Break [France 4 ; 20h35] auront les épisodes 6 et 7 pour reconstruire les morceaux de la journée de Brett Hopper, avant de se reposer devant le quatrième épisode. Les autres profiteront du Dr House [TF1 ; 20h45], de son déhanché légendaire, de ses piques illustres pour les épisodes 3, 4, et 3 de ses aventures (le deuxième 3, correspondant à des aventures réchauffées, miracle du micro-onde hertizien, quand tu nous tiens !) Heureusement, pour nous prouver que c’est vraiment fait exprès, Les Experts : Miami [TF1 ; 23h20] arriveront pour la fin de la première saison : d’abord l’épisode 24 puis le 23…




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